Cette nouvelle de Julio Cortazar est un portrait de ces passagers qui font tous semblant de consulter une “zone qui ne soit pas le voisinage immédiat” dans ce métro où chacun est “installé dans sa bulle, aligné entre parenthèses” et réfugié ou non derrière un journal ou un livre de poche. Olivier Laffeta nous compte ces brefs moments d’espoir qui naissent dans les rapides échanges de regards se mêlant à la peur où le temps commence ” à battre comme un deuxième temps au pouls du jeu; à partir de ce moment là, chaque station de métro décidait à sa manière du futur”.