Paris, 1925. Rose, jeune provinciale, monte à la capitale pour y devenir ” demoiselle du téléphone ” au central Gutenberg de la rue du Louvre. Elle y sympathise avec Sidonie, laquelle l’entraîne dans le tourbillon du Montparnasse des Années folles. Les deux amies fréquentent les artistes et les écrivains – Foujita, Kisling, Tzara, Pascin, Fitzgerald, Hemingway… – une société brillante, bohème et fantasque qui ne perd pas une occasion de s’étourdir au bal Nègre, au Bœuf sur le toit ou au Jockey.
Mais ce Paris de la fête en dissimule d’autres, plus sombres. Celui de la condition des femmes au travail mais aussi celui des bas-fonds et des truands alors que la coco poudre les narines par dizaines de milliers. C’est dans ce monde que Victor, l’ami de Sidonie, est contraint de naviguer pour faire tomber un baron de la drogue… et sauver sa peau.
En même temps qu’une aventure haletante, ce récit est celui des rêves et des illusions quand le pouls de la ville semble s’accélérer et que chacun peut croire en la liberté de son destin. C’est aussi, fiction et histoire entremêlées, le tableau d’une époque, étourdissante et cruelle.