La Teodora Galerie suit et promeut depuis 2012 Marc Duran, cet autodidacte passionné, guitariste rock dans l’Angleterre des années 90, auteur de pièces musicales, et même compositeur d’un opéra, qui a soudainement eu la révélation de la peinture comme d’une nécessité vitale.
Marqué par ses voyages, ses rencontres, et sa passion pour la musique, ses œuvres sont nourries de son rapport au monde si singulier. Le travail de l’artiste mêle des influences multiples, à la croisée de l’art brut, de l’art aborigène, et de la figuration libre. Marc Duran se situe dans la ligne droite de Janet Sobel et de l’art figuratif primitif.
Marc Duran présente un art figuratif d’ou il ressort une vraie harmonie entre abstraction et figuration, inspiré par Janet Sobel, l’art brut et les aborigènes, il couvre toute la surface de la toile de motifs complexes, de couleurs, et de gouttes de peinture. L’artiste ne conçoit pas l’harmonie dans le sens d’une sérénité neutre mais en accordant des forces antinomiques, que ce soit dans les sujets qu’il aborde, ou dans sa manière de composer la toile.
Marc Duran met en scène des personnages en tension, dans l’action, véhiculant une certaine force. Dans ce jeu de contradiction, il introduit douceur et harmonie. Les personnages sont lumineux, à travers un travail d’ornementation. Il joue des équilibres, en laissant vivre les formes : les pleins, les vides, l’écriture, les signes, pour faire naître un univers alliant fiction et réel.
Dans ses toiles, il orchestre savamment un chromatisme richementsurchargécar le peintrs’affirme comme un excellent coloriste. Les couleurs se fondent sur la toile, laissant notre regard naviguer dans une narration aussi sauvage que maîtrisée. On pourrait croire que cet artiste nous donne à voir une peinture totalement déséquilibrée ! Or, il n’en est rien. Sa démarche picturale mêle désordre et contrôle.
Après avoir préparé sa toile, Marc Duran aime créer le chaos. C’est ensuite qu’il établit des connexions entre les différentes tâches qu’il a volontairement créées. Il les relie, établissant ainsi une sorte de cartographie. Puis, il les encercle pour mieux s’en rappeler. Il explique vouloir figer les formes fugaces » qui apparaissent sur ses tableaux.
Il vient enfin ajouter les milliers de points pour créer des contrastes. C’est ce qu’il nomme ses « apoints », qu’il compare à un travail de broderie. Les taches et les points dissimulent des formes et contruisent une figuration libérée primitive et lyrique.
Du 2 juin au 30 juin 2020 - à la Teodora Galerie
Horaires :
Mardi au vendredi : 11h – 19h
Samedi : 14h – 19h
La Teodora Galerie
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